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"Le Hobbit" - Richard Armitage : "Peter Jackson m'a poussé à bout"
Le Point - Publié le 05/12/2014 à 07:05
Le Point : Au départ, vous étiez contre l'idée de jouer un nain...
Richard Armitage (Thorin) : J'ai mis un bon moment à comprendre la vision de Peter [Jackson]. Mais maintenant que j'ai vu le troisième film, je comprends parfaitement pourquoi il m'a choisi pour jouer un nain. Tout s'explique. Et je suis plus qu'excité par ce que j'ai vu !
Thorin perd un peu le nord dans ce film, n'est-ce pas ?
Oui, et c'était quelque chose de très intéressant - et d'assez difficile - à jouer. On a toujours su qu'il y avait ces nuages au-dessus de lui et plus il s'approchait de la montagne et de l'or, plus ils noircissaient. J'ai beaucoup aimé travailler sur la façon dont l'esprit du dragon Smaug s'infuse en Thorin, comment il devient presque, lui-même, le dragon.
Comment vous êtes-vous préparé à la bataille finale ?
Ce qui était dur, c'était de garder notre endurance, notre énergie pour cette dernière séquence. Personne ne savait combien de temps cela prendrait de la tourner. Je suis heureux de dire que tout ce que j'ai tourné a été utilisé par Peter !
Est-il très exigeant comme réalisateur ?
Le plus intéressant avec lui, c'est qu'il vous pousse à bout, jusqu'à ce que vous soyez épuisé. Il cherche le guerrier brut en nous, surtout pour cet épisode final. Il a testé mes limites, m'a poussé jusqu'à un point où j'avais le sentiment de vraiment me battre pour ma vie.
Avez-vous éprouvé des difficultés à jouer dans un film avec autant d'effets spéciaux ?
C'est simplement une échelle différente. En fait, je trouve que c'est assez libérateur parce que, dans son esprit, on peut imaginer n'importe quoi. Et j'adore regarder ensuite, en post-production, ce que ça donne finalement. J'avais trouvé que des progrès énormes avaient été faits au moment du deuxième volet, mais, pour le troisième, ils ont fait un tel bon en avant que c'est à couper le souffle.
Avec Thorin, vous redéfinissez la figure du nain dans l'imaginaire collectif...
C'est l'une des choses dont je suis le plus fier, cette identité du nain comme une race guerrière qu'on a créée avec Peter. Ce n'est pas un hasard si Tolkien donne une orthographe différente aux nains dans ses livres ("dwarves" au lieu de "dwarfs") : ces nains ne sont pas ceux que l'on imagine d'habitude.
Étiez-vous un fan des romans avant les films ?
Je ne m'étais pas rendu compte à quel point j'en étais fan, jusqu'à ce que je travaille à leur adaptation. J'ai lu Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit quand j'étais gosse, et ils furent ma première introduction au fantastique. Ça fait partie des livres que j'ai lus pour la première fois tout seul, sans que personne ne me force. Mon imagination s'est façonnée à travers eux.
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