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 Betreff des Beitrags: Ciné Télé & Co. (15.04.2018)
BeitragVerfasst: 15.04.2018, 18:55 
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Mill overseer & Head of the Berlin Station
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Registriert: 30.08.2011, 09:28
Beiträge: 29880
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Noch ein - in diesem Fall sehr umfangreiches und detailliertes - Interview zum Start von 'Berlin Station' in Frankreich:

Zitat:
Richard Armitage aime la désobéissance créative – Interview pour Berlin Station


Richard Armitage était de passage à Paris pour présenter sa nouvelle série d’espionnage, Berlin Station, où il incarne un agent de la CIA envoyé dans la capitale allemande afin de débusquer la source d’un lanceur d’alertes. Il revient sans langue de bois sur son approche du métier et sur ses choix – volontaires ou non – de carrière déjà prolifique alors qu’il navigue entre grosses productions et films indépendants, entre grand écran et petite lucarne tout en s’octroyant quelques escapades théâtrales. La diffusion de Berlin Station commence ce 15 avril sur 13ème Rue.



Comme dans la chanson du générique de Berlin Station, I’m Afraid of Americans de David Bowie, avez-vous peur des Américains ?

Richard Armitage : Je me souviens où j’étais quand j’ai entendu notre générique pour la première fois. J’étais sur le point de faire la promo de la série à Los Angeles. La campagne électorale américaine battait son plein, la chanson m’a donc frappé. Nous devrions tous être effrayés. Pas seulement des Américains mais de tous ceux qui sont dans une position aussi puissante. Cette chanson reste un choix plutôt cool pour notre série.

Etes-vous un acteur qui, comme beaucoup, utilise la musique pour préparer un rôle ?

Oui. J’utilise la musique tout le temps. C’est le moyen le plus rapide pour entrer dans le personnage. Je peux lire un maximum de choses et charger mon esprit avec plein d’informations mais quand je suis sur un plateau, le moyen le plus rapide pour moi de trouver le personnage c’est à travers la musique.

Quelles musiques, par exemple ?

Sur Berlin Station Saison 1, j’écoutais la bande originale du film La vie des autres (2006), un de mes films préférés de ces dernières années. Ce n’est que plus tard que j’ai découvert que le directeur de la photographie du film, Hagen Bogdanski, était aussi notre directeur de la photographie sur Berlin Station. La bande originale est assez vieille école mais elle m’a vraiment aidé à trouver le rythme de la série, l’esprit intérieur du personnage qui est une sorte de solitaire face à un monde très compliqué.

Le rythme de la Saison 2 semble plus rapide.

Oui, en effet. J’ai moins écouté de musique pour celle-là. Je suppose que c’est parce que mon personnage est désormais sous couverture et que mes lectures étaient alors plus utiles. Je cherchais plus des informations sur l’actualité, ce qui ne manquait pas à ce moment-là. La France était en période électorale, comme la Pologne, l’Autriche ou encore l’Allemagne. Quand nous étions en train de tourner la Saison 2, il y avait de vraies manifestations de l’extrême droite alors même que nous en avions créé une fausse quelques rues plus loin.

Ce n’est jamais facile de créer une série liée à l’actualité.

Non, elle est toujours légèrement en retard.

Elle peut très vite devenir hors sujet.

Oui, nous en étions conscients. Nous cherchons à être pertinents mais sans être trop spécifiques. Nous devons rester dans un monde fictif. Si vous parlez des élections présidentielles américaines, par exemple, vous être déjà dépassés quand vous êtes diffusés. Nous verrons le thème principal de la Saison 3. Je ne le connais pas encore.

La Saison 3 a pourtant été confirmée.

Oui, mais je ne sais pas encore si j’en fais partie.

Vous ne mourrez pas à la fin de la Saison 2.

Je sais mais je n’ai pas encore été invité pour la suite. Je verrai bien. (Sourire)

Vous mourrez souvent dans les films et les séries.

En effet. Je suis de cette nature que les gens veulent détruire. (Sourire)

Est-ce dans votre contrat ? Avez-vous une clause qui dit « Je veux mourir » ?

(Sourire) Je ne sais pas d’où cela vient. Je dois avoir quelque chose qui incite les gens à vouloir me tabasser ou me tuer. Ou à vouloir me voir participer à des actes violents, alors que je suis la plus pacifique des personnes que vous pourriez rencontrer. Et pourtant mes personnages sont toujours en train de faire du mal aux gens.

Quelle mort est votre préférée ? Celle de Thorin dans Le Hobbit ?

Je pense, oui. Elle m’avait déjà marqué quand j’avais lu le livre étant enfant. Dès que vous avez le rôle, vous savez que vous allez devoir jouer cette scène à un moment du tournage et c’est une mort monumentale, très noble. Je n’avais le droit à l’erreur. Elle devait être noble et magnifique. Mais les scénaristes ont écrit une scène si formidable qu’elle n’était pas difficile à interpréter.

Si je compte MI-5 et Strike Back, cela fait votre troisième série d’espionnage. Sur les deux premières, vous avez eu droit à la technique de torture du waterboarding (le simulacre de la noyade). Jamais deux sans trois ?

Non ! (Rires) J’ai bien appris ma leçon. Sur MI-5, j’étais d’accord pour vivre cette expérience afin de voir ce que cela faisait. Sur Strike Back, il en était hors de question. Plus jamais ça ! Sur Strike Back, c’est une scène truquée. Cela n’a duré qu’une vingtaine de secondes sur MI-5 mais cela m’a suffi pour la vie. Quel idiot j’étais ! Pourquoi j’ai fait cela ?

Est-ce l’expérience physique la plus extrême que vous ayez connue sur un tournage ?

Non. La pire était la scène sous-marine dans Captain America : First Avenger. Je suis juste terrifié par l’eau. Je devais plonger assez profondément dans l’eau. C’était la première fois que je descendais aussi profondément et quand j’ai regardé vers la surface… Je peux dire que cela a été une épreuve pour moi. J’en ai encore des cauchemars. (Rires)

Pour revenir à Berlin Station, comment avez-vous créé votre personnage ? Sur Le Hobbit pour le rôle de Thorin ou sur Hannibal pour le rôle de Francis Dolarhyde alias le Dragon rouge, vous aviez les livres comme référence mais sur Berlin Station, qu’avez-vous utilisé ? Le scénario ? Des discussions avec le showrunner ? Votre propre imagination ?

Tout cela à la fois. J’avais le scénario, j’ai pu parler avec le showrunner. Nous avons échangé quelques idées puis j’ai écrit ma propre biographie pour mon personnage. J’utilise tout ce que je peux. Pour un projet comme Berlin Station, le thème est rarement lié au passé mais plutôt au présent et à l’avenir. Mais c’est important pour moi de créer un passé afin de donner des souvenirs ou des expériences à mon personnage qui l’aideront dans les situations présentes. J’aime beaucoup ce procédé. J’ai créé un album photos de sa vie en Allemagne, j’ai écrit quelques notes sur sa famille, son travail, son entraînement militaire… Ainsi, je peux m’en inspirer dès que j’en ai besoin pour une scène.

Etes-vous du genre instinctif ou du genre à réfléchir longuement avant de vous lancer dans une scène ?

Un peu des deux. Je commence par le maximum de lectures pour mieux m’en éloigner par la suite. Puis je regarde des films, juste pour le plaisir. Enfin, j’utilise la musique. Ainsi, une fois sur le plateau, j’ai déjà tout en place dans ma tête et je peux jouer à l’instinct, être réactif. Je crois qu’il n’y a rien de plus ennuyeux que de regarder un acteur en train de penser à l’écran. Tout doit être déjà pensé bien en amont du tournage.

Pensez-vous qu’un acteur est comme un espion ? Tous deux doivent porter un masque et adopter d’autres personnalités.

Totalement. Dans la Saison 2, mon personnage est sous couverture et doit jouer à être quelqu’un d’autre. Les scénaristes ont voulu lui donner un accent différent et une démarche différente. Je me rappelle néanmoins m’être demandé si un espion adopterait vraiment la même approche qu’un acteur pour se créer une autre personnalité. Il doit devenir une vraie personne pas une personne fictive. D’après moi, tout passe par la connaissance qu’il possède de la personne qu’il doit devenir et moins par sa voix ou sa façon de bouger.

Pensez-vous que vous feriez un bon espion ?

Je crois. J’ai cette capacité à disparaître dans les lieux publics. Je peux me rendre invisible, faire en sorte que les gens ne me remarquent pas quand je marche dans la rue. Je ne sais pas d’où cela me vient.

Du fait qu’en étant célèbre vous voulez échapper aux paparazzi et disparaître dans la foule ?

Peut-être. Il suffit de baisser un peu la tête, de faire profil bas et alors les gens regardent à travers vous, sans vous voir. Oui, je pense que je ferai un bon espion.

Berlin Station est une série à l’histoire compliquée et qui prend son temps. Aviez-vous ce sentiment en lisant le scénario ou en la tournant ?

Oui mais c’est surtout parce que les autres séries que je regarde commencent généralement par un événement important ou choquant qui doit servir à garder les spectateurs devant leur écran. Alors qu’en fait, ce n’est qu’un artifice. Dérouler progressivement une histoire comme le fait Berlin Station est un procédé tout aussi efficace. Si vous apprenez lentement à connaître les personnages et que ces derniers sont suffisamment captivants, vous restez avec l’histoire. Mais je ne suis pas encore sûr si les spectateurs reviennent pour une bonne histoire ou pour de bons personnages. Je pense que c’est génial d’avoir les deux mais je crois que les spectateurs ne resteraient pas si l’histoire est bonne et que les personnages ne le sont pas. Ils reviennent pour les personnages. Regarder Big Little Lies, l’intrigue n’en était pas vraiment une. Ce qui était intéressant ce sont ces vies, ces personnages. En un sens, l’intrigue était assez vague et comme cachée. J’ai le sentiment avec cette série, vous vouliez suivre la vie de ces personnages. Avec un thriller d’espionnage, la difficulté est que l’intrigue est cruciale. C’est ce qui lie les personnages. Ils réagissent par rapport à cette intrigue. C’est le dilemme des scénaristes. Mais c’est toujours plus facile de regarder une série quand elle est brillante, comme Big Little Lies ou The Handmaid’s Tale. Cette dernière est assez traumatisante, d’ailleurs. Mais dans les deux cas, j’étais impatient de voir l’épisode suivant.

Et dans le cas de Berlin Station ?

Je n’en ai vu aucun épisode. Je joue dedans, je n’ai donc pas besoin de voir la série. (Sourire)

Mais même si vous tenez le rôle principal, cela reste une série chorale et elle possède aussi de nombreuses sous-intrigues et de scènes où vous n’apparaissez pas.

Mais j’ai lu tous les scénarios. C’est trop pour moi de voir mon propre travail. Je préfère regarder le travail des autres. (Rires)

Je n’ai pas vu tout ce que vous avez fait mais vous interprétez souvent des personnages maussades et sombres alors que vous semblez être l’opposé dans la vie.

Il est difficile d’être léger dans Berlin Station. J’ai essayé de trouver un peu d’humour mais je suis à la merci des scénaristes. Vous ne pouvez pas balancer une vanne quand il n’y a pas de vanne à balancer. (Rires) Berlin Station possède un sujet sérieux. La politique est un sujet sérieux. Il est très dur de trouver de la légèreté dans mon personnage. Et pourtant, j’ai essayé. (Rires)

N’avez-vous pas envie de jouer dans une comédie, un jour ?

Je l’ai fait, l’année dernière, dans Love, Love, Love de Mike Bartlett, une pièce de théâtre, à Broadway. C’était rafraichissant. Je suis toujours en chasse d’une bonne comédie. Toujours.

Vous évoquez le théâtre. Que vous apporte la scène que vous ne trouvez pas dans le cinéma ni la télévision ?

C’est très différent. Vous travaillez généralement avec des textes complexes et vous avez le contrôle de la narration pendant deux heures ou deux heures et demie sans interruption. Et j’adore cela. J’aime cette responsabilité de tenir un spectacle dans mes mains et de l’offrir au public. Je viens du théâtre et c’est toujours un moment de bonheur pour moi d’être sur scène. J’adore l’énergie. C’est comme être dans un train en marche dont vous ne pouvez pas descendre.

Et vous travaillez sans filet.

Sans filet. Si vous commettez une erreur, vous devez vous adapter et continuer.

J’ai toujours pensé que le théâtre était le médium de l’acteur, le film celui du réalisateur et la série celui du scénariste.

Absolument. Totalement. Et dans un film, vous êtes toujours à la merci des choix du monteur et du réalisateur. Dans une série, vous êtes à la merci des auteurs pour le déroulement de l’histoire, en espérant que ce sont de bons auteurs. Mais sur scène, une fois que la pièce a commencé, l’équipe créative et le metteur en scène ne sont plus là, c’est juste le public et vous. Puis c’est juste vous. Vous avez le contrôle. C’est génial.

Si vous deviez choisir entre les trois, vous prendriez la scène ?

(Il se mord la lèvre) Je ne voudrais pas avoir à choisir. Mais je suppose que dans les dix dernières années de ma carrière, je serai très heureux si je pouvais être sur scène tous les soirs. Sans théâtre en fin de carrière, je serais insatisfait.

Vous vous êtes lancé dans le cinéma et la télé pour vous faire un nom.

Oui.

Etait-ce aussi afin de gagner suffisamment d’argent pour ensuite jouer au théâtre ?

C’était moins pour l’argent et plus pour être connu et ainsi être engagé et jouer des rôles au théâtre. C’est donc surprenant d’avoir fait si peu de théâtre ces dernières années. (Rires)

Quand vous avez joué dans Le Hobbit, le projet était important et tout le monde en a parlé. En quoi cela a-t-il changé votre carrière ?

Le succès du film, public et financier, m’a ouvert de nombreuses opportunités de travail que je n’aurais pas eu autrement. Et l’effet ne s’est pas encore complètement estompé. J’ai eu de la chance.

Pourtant après Le Hobbit, vous êtes plus apparu dans des petites productions et des séries télé que dans de gros blockbusters de l’importance du Hobbit.

J’ai pris ce qui m’était proposé. Ce n’était pas toujours mon choix. (Rires)

Vous souvenez-vous pourquoi vous vouliez devenir acteur ?

(Il réfléchit) A la base je chantais et je dansais. Je travaillais dans des comédies musicales, sur scène, et tout le monde me disait de sourire comme si je prenais plaisir à ce que je faisais. Je me suis alors dit que si j’avais vraiment pris plaisir à ce que je faisais, j’aurais souri. Je n’avais pas choisi la bonne voie dans ce milieu du spectacle. J’ai toujours été un gros lecteur et cela a toujours alimenté mon imagination. A chaque livre, c’était comme si je vivais l’histoire. En étudiant William Shakespeare pour passer mon bac, je suis allé voir la Royal Shakespeare Company interpréter Songe d’une nuit d’été à Strafford et je ne pouvais pas croire ce qu’il se passait sous mes yeux. Cet échange entre le public et les acteurs sur scène. J’ai réalisé que c’était ce que je voulais faire.

Et qu’aimez-vous dans ce métier ?

J’aime que les jours ne se ressemblent jamais. J’aime que chaque nouveau rôle m’ouvre de nouveaux horizons, de nouveaux domaines de recherche. J’apprends tant de choses. J’aime la musique, l’art et la littérature et je peux les utiliser dans mon métier. Ce sont mes outils de travail.

Comment décririez-vous votre évolution en tant qu’acteur depuis vos débuts ?

Je crois que tout a à voir avec le fait qu’aujourd’hui je n’ai plus peur. Au début, j’étais gêné de faire quelque chose de mal ou de mal faire les choses ou de me rendre ridicule. Aujourd’hui, je cherche presque des occasions de me montrer ridicule ou vulnérable ou d’être le plus possible dans l’erreur. Dans un sens, c’est désormais l’inverse.

Etes-vous l’acteur que vous rêviez d’être quand vous avez commencé ?

Pas encore. Je ne suis pas encore assez intrépide. C’est par vagues, en fait. Mais j’ai déjà approché ce rêve. Il y a eu des moments, surtout pendant la pièce Les sorcières de Salem d’Arthur Miller que j’ai jouée sur scène, où j’ai senti que je n’avais plus aucun contrôle sur les choses. C’est ce que je recherche : perdre le contrôle.

Vous jouez souvent des méchants. Qu’aimez-vous dans ces personnages ?

J’aime la désobéissance. J’aime le fait que vous pouvez être désobéissant grâce à votre créativité. En tant que personne, je dois toujours être poli dans la vie, être prudent et correct afin de ne blesser personne. Dans un monde de fantaisie, je peux être aussi offensant que je le veux. C’est un exutoire. (Rires)

Est-ce vrai que vous avez auditionné pour Pennywise pour le film Ça ?

Oui. C’était un bon personnage. Chaque audition est pour moi une occasion d’explorer quelque chose d’unique pendant quelques instants. Si j’ai le rôle, c’est génial. Si je ne l’ai pas, cela reste une bonne expérience.

Beaucoup d’acteurs passent à la réalisation. Est-ce aussi votre but ?

J’aimerais bien mais je ne pense pas être assez intelligent. Je suis bon quand il s’agit de travailler avec la vision d’un autre. Je ne pense pas avoir cette spontanéité créative qui permet de créer une vision en partant de zéro. Mais l’avenir nous le dira.

Si c’est le cas, avez-vous déjà un projet en tête ?

Pas encore. En revanche, j’ai un projet en tant que producteur que je rêve de développer. Cela s’appelle Bridget Cleary. C’est une sorte d’histoire d’amour irlandaise sur un mari qui brûle sa femme sur le bûcher car il croit qu’elle est une sorcière.

Cela a l’air sympa…

C’est un peu sombre, en effet. (Rires)


https://www.cineteleandco.fr/richard-armitage-aime-desobeissance-creative-interview-berlin-station/

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Danke, liebe Boardengel, für Eure privaten Schnappschüsse. :kuss:


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Verfasst: 15.04.2018, 18:55 


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 Betreff des Beitrags: Re: Ciné Télé & Co. (15.04.2018)
BeitragVerfasst: 15.04.2018, 20:23 
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Mr. Turner's loveliest affair
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Registriert: 19.02.2014, 12:23
Beiträge: 824
Dankeschön fürs einstellen der vielen Berichte.

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Zuletzt geändert von renate1404 am 16.04.2018, 20:17, insgesamt 1-mal geändert.

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 Betreff des Beitrags: Re: Ciné Télé & Co. (15.04.2018)
BeitragVerfasst: 16.04.2018, 12:15 
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Richard's purrrfect transylvanian bat
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Registriert: 29.01.2015, 18:51
Beiträge: 2069
Dem schließe ich mich an. Dieses Interview ist echt interessant. Bei Servetus gibt es eine englische Übersetzung:

https://meandrichard.wordpress.com/2018 ... anslation/
:thankyou: :flower:


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 Betreff des Beitrags: Re: Ciné Télé & Co. (15.04.2018)
BeitragVerfasst: 16.04.2018, 13:48 
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Monets Muse

Registriert: 16.06.2016, 21:38
Beiträge: 575
Herzlichen Dank Minou für das Einstellen der englischen Version, so toll ist mein Französisch jetzt nicht.

Allen fleißigen Händen vielen Dank dieser Tage für das Versorgen mit sämtlichen News, besonders Laudine... :thankyou:

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"The power of nature is both terrifying and awe-inspiring, but what is more inspiring than that is the power of the human spirit." - Richard Armitage
source: CinemaCon, March 27, 2014


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 Betreff des Beitrags: Re: Ciné Télé & Co. (15.04.2018)
BeitragVerfasst: 16.04.2018, 19:44 
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Little Miss Gisborne
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Registriert: 23.03.2013, 16:59
Beiträge: 12982
Wohnort: Sachsenländle
Es ist schon irgendwie beschämend, dass die Franzosen sich offenbar richtig Mühe mit der Promo von BS geben und jede Menge super Interviews an den Start bringen, während wir (d.h. Deutschland) für Promo anscheinend nichts übrig haben und das obwohl das Projekt in Berlin verwirklicht wurde. Das ist irgendwie ein Armutszeugnis. :sigh2:


Ich hätte ihn auch sehr gern in "Es" als Pennywise gesehen. Der Film war für mich eine echte Überraschung letztes Jahr. :daumen:
Dann hätte Richard auch in diesem Film schon mit Jaeden Lieberher zusammen arbeiten können. :lol:

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